Cette année, l’association aura réuni deux fois ses adhérents, la première le 16 mai pour valider ses rapports financiers annuels et son rapport d’activités 2022 et la seconde, le 22 novembre à Blois, pour renouveler sa gouvernance et engager un temps de réflexion sur les besoins d’accompagnement des territoires sur deux thématiques d’actualité : jeunesses et parentalités.
1/ Un nouveau Conseil d’administration au complet pour Villes au Carré
Le Conseil d’administration est composé statutairement de 17 membres, 9 dans le collège des élus des collectivités adhérentes et 8 dans le collège des acteurs territoriaux (bailleurs sociaux, universitaires, professionnels d’une collectivité adhérente, représentant associatif, personnes qualifiées à titre individuel). Les administrateurs et administratrices sont élus pour un mandat de 3 ans renouvelable.
- Tous les représentants des collectivités adhérentes présents dans le collège des élu·es ont souhaité renouveler leur mandat et ont été réélu·es. Valérie Gervès, 1ere adjointe de la Ville de Loches, nouvelle collectivité adhérente, est entrée au Conseil d’administration.
- Le collège des acteurs territoriaux, incomplet au fil du temps, accueille davantage de nouveaux administrateurs et administratrices. Parmi eux, Charles Fournier, député de la 1re circonscription Indre-et-Loire et René Mokounkolo, universitaire, qui adhèrent en tant que personnalités qualifiées, Touriya Pointeau et Rémi Trocmé, professionnels de la politique de la ville et de l’habitat.
La matinée a été animée par le président de Villes au Carré, Jean-Patrick Gille, Abdelillah Hamdouch, Vice-président et Brigitte Jallet, trésorière.
Un très grand merci à toutes et tous pour leur soutien et leur implication dans la vie de notre association.
2/ Jeunesses et parentalités : défis et perspectives pour les territoires
La colère qui s’est emparée des jeunes fin juin après la mort d’un adolescent lors d’un contrôle de police et les émeutes qui se sont déroulées dans les grandes villes, mais aussi dans des villes moyennes ou plus petites ont remis au rang des priorités territoriales les thèmes jeunesses et parentalités.
Cet embrasement soudain et violent, y compris dans des villes réputées calmes où des politiques éducatives et de soutien étaient déployées, a surpris. C’est que les causes sont multiples et impossibles à réduire à des explications simples : concentration de la pauvreté dans les quartiers populaires et précarité augmentée dans la ruralité, échec scolaire, déscolarisation, petite délinquance, rapport aux institutions dégradé, discriminations, infiltrations des quartiers par les trafiquants, dégradation des difficultés sociales vécues par les parents, en particulier les familles monoparentales, difficultés d’accès aux soins…Il faut d’abord poser un diagnostic, territoire par territoire, pour (re)dessiner les contours de politiques publiques adaptées et coordonnées entre les différents acteurs compétents. C’était l’objectif du temps de travail en ateliers, ouvert l’après-midi par l’équipe de Villes au Carré.
Appuyés par le sociologue Jean-Marc Berthet, une cinquantaine de participants et deux élus invités à témoigner : Mourad Salah-Brahim, Conseiller délégué à la jeunesse et à la politique de la ville à Blois et Franck Gagnaire, Adjoint au Maire délégué à l’éducation, à la petite enfance et à la vie étudiante de la ville de Tours ont croisé leurs analyses pour identifier des axes de travail prioritaires.
Autant de pistes à murir du côté de Villes au Carré dans le cadre de l’élaboration de ses prochains programmes d’activités et cycles de qualification. A suivre donc…
🔎 En savoir plus
- Le dossier ressources réalisé par Villes au Carré sur les thématiques jeunesse et parentalités
- Le rapport d’activités 2022